A-t-on réglé la question de l’homme avec la mort de Dieu ? Car si Dieu est mort ,l’homme doit répondre de sa propre finitude ….
Or c’est une question que nos contemporains, victimes d’une véritable boulimie matérielle et partant, d’une anémie spirituelle évitent de se poser, ce qui les conduit à une désespérante névrose de sens.
C’est donc pour tenter de porter remède à ce mal que ce livre propose un chemin d’initiation dans le double mystère de l’Homme et de Dieu , sans pour autant apporter de réponses toutes faites, ni de certitudes absolues, mais en partant d’un véritable questionnement sur la foi : clair-obscur et « force du peut être »…
Car Dieu n’est pas évident.
Dieu en effet s’est mis en retrait pour faire exister l’altérité, Dieu a pris le risque de notre liberté qu’il respecte jusque dans son silence. Il se cache pour ne pas s’imposer, pour que l’homme Le cherche.
Or en rentrant en soi l’homme découvre que le silence n’héberge pas un vide mais une présence, une source capable d’assouvir sa soif d’eau vive, d’assouvir ce désir d’infini qui est l’aveu même de son insuffisance.
Alors oui peut-être faut il répondre à l’appel de ce Dieu discret qui a voulu avoir besoin de nous pour se manifester,
ce Dieu qui nous rend participant de son œuvre,
ce Dieu qui est finalement dans le bien que nous faisons, qui est à l’œuvre dans tout acte d’amour véritable - que l’on en ait conscience ou non - parce qu’en réalité